Dernière mise à jour le dimanche 21 janvier 2018
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
16 Janvier 2018
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Détecter en temps réel une pollution bactérienne, type E. Coli, dans des eaux conchylicoles ou de baignade, salées ou douces.
C’est ce qu’est capable de faire « Bac-Track », le système en cours de développement par la société hennebontaise NKE Instrumentation.
L’enjeu, sanitaire et économique, est de taille. La mer est un vaste champ de mesures. Salinité, pression, turbidité, température... De nombreux capteurs et sondes sont développés depuis des décennies.
Toujours plus précis, toujours plus miniaturisés, toujours plus communicants, toujours plus fonctionnels, ils nous permettent de comprendre notre environnement et d’évaluer les perturbations qu’il subit. Nouveau venu dans ce monde : le système « Bac-Track » en cours de développement par NKE Instrumentation (*). Sa cible : les pollutions bactériennes ; sa spécificité : une détection, en temps réel et in situ dans les eaux marines côtières comme dans les eaux douces. Des données qui sont transmises à distance.
Les bactéries détectées par fluorescence
« Bac-Track » est un projet de longue haleine. « Il y a quelques années, le laboratoire Protée (**) de l’université de Toulon a démontré qu’on pouvait détecter la présence de bactéries pathogènes comme les E. Coli dans des échantillons d’eau de mer, en laboratoire, via un système de fluorescence spécifique », explique Yves Dégrés, directeur général de NKE Instrumentation. Germe alors l’idée de transposer le dispositif de détection directement sur le terrain. Au terme de quatre années de travaux préliminaires en commun, la faisabilité d’un prototype opérationnel, autonome et communicant, installé sur une bouée, est confirmée. Le projet obtient alors labellisation du Pôle Mer Bretagne Atlantique ainsi que les financements nécessaires à son développement.
1,6 M€ sur trois ans
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