Dernière mise à jour le mercredi 18 septembre 2019
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
17 Septembre 2019
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Ces dernières années, des tonnes d’huîtres sauvages ont poussé dans le petit port de Billiers (56). Dopées par le réchauffement de la mer, elles ont créé de tels amas que l’accès pour les bateaux devenait de plus en plus compliqué. Après trois ans d’attente, des travaux d’ampleur doivent commencer début octobre.
Des travaux d’envergure se préparent dans le port de Billiers. Il ne reste plus que quatre des 100 bateaux habituellement au mouillage à Pen Lan. Les embarcations laissent leur place aux engins de chantier. Ces dernières années, des huîtres sauvages très coupantes, parfois amassées sur plus d’un mètre de hauteur ont envahi l’anse. « Si on ne faisait rien, dans cinq ans, l’accès au port n’aurait plus été possible », assure Régine Rosset, la maire de la commune de près de 1 000 habitants.
Mais face à ce constat, l’équation est compliquée : ces huîtres présentent des traces d’hydrocarbures et de peinture antifouling. Leur recyclage s’annonçait donc impossible et leur évacuation coûteuse. Le budget de 360 000 € a été bouclé au printemps dernier, avec une subvention exceptionnelle de 300 000 € du conseil départemental. « Cela nous a pris plus de trois ans pour parvenir à mettre en place ce chantier », rappelle Christophe Danquerque, adjoint à l’environnement. « C’est un soulagement que les travaux commencent, on a souffert pendant plusieurs années avec ce dossier », complète la maire de la commune.
Un chantier inédit.
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