Dernière mise à jour le mercredi 4 avril 2018
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
02 Avril 2018
Visualiser l’article original
Hausse des mers, perte de biodiversité, accès compliqué à la nourriture... Même si le monde parvient à limiter le réchauffement à 2°, les conséquences seront significatives.
"Nous décelons des changements importants dans les impacts climatiques pour un monde à +2°. Nous devons donc prendre des mesures pour l’éviter", explique Dann Mitchell, de l’université de Bristol, auteur principal du texte qui introduit ce numéro spécial de la revue britannique "Philosophical Transactions of the Royal Society A".
Plus de deux ans après la signature de l’accord de Paris qui vise à maintenir la hausse du thermomètre sous 2°, voire 1,5°, par rapport à l’ère pré-industrielle, une vingtaine d’études comparent, notamment, l’incidence des deux scénarios. "L’un des défis concerne la vitesse à laquelle nous atteindrons +2°", ajoute Dann Mitchell. Autrement dit, le temps que le monde aura ou non pour s’adapter aux multiples conséquences du réchauffement.
"Extrêmement improbable" d’atteindre l’objectif
En octobre, le Giec, le groupe des experts du climat de l’Onu, doit publier un rapport sur une éventuelle planète à +1,5°. En janvier, le projet de texte estimait qu’au vu des engagements actuels des Etats et des trajectoires d’émissions de CO2, il était "extrêmement improbable" d’atteindre l’objectif.