Dernière mise à jour le jeudi 28 janvier 2016
Article paru
sur le site "Le Télégramme" - 26 Janvier 2016
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Les criées bretonnes s’en sortent bien. En 2015, la langoustine, la Saint-Jacques et les espèces nobles ont tiré leur chiffre d’affaires vers le haut, alors qu’on observe globalement un tassement des débarquements, voire une chute dans certains ports.
1. Des prix à la hausse. Le phénomène concerne toutes les criées bretonnes. L’augmentation du chiffre d’affaires en 2015 est bien supérieure à la (légère) hausse des volumes globaux, grâce à la qualité des apports : l’an dernier, davantage de poissons, coquillages et céphalopodes à forte valorisation (langoustine, lotte, saint-pierre...) ont été débarqués.
C’est flagrant à Lorient où les tonnages stagnent, alors que la valeur est en hausse de 12 %. Ou encore dans les Côtes-d’Armor où le volume est quasi stable, tandis que le chiffre d’affaires progresse de 7 %. À Concarneau comme à Douarnenez, cette décorélation entre prix et apports a d’ailleurs permis d’atténuer les effets de la chute des tonnages.
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