Dernière mise à jour le vendredi 29 mars 2019
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
21 Mars 2019
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Lors de sa création par Ifremer, elle fut un peu considérée comme l’huître idéale pour les ostréiculteurs. Aujourd’hui, ce mollusque aux chromosomes modifiés n’a pas plus aussi bonne presse même s’il représentait la moitié de la production française en 2014 selon le Syndicat conchylicole national. Consommable toute l’année et pas uniquement à certaines périodes, non laiteuse car stérile, arrivant à la taille adulte plus rapidement que les huîtres diploïdes (2N chromosomes), la triploïde (3N chromosomes) est une parfaite démonstration du savoir-faire d’Ifremer qui déposa un brevet en 2004.
Elle est, en effet, le fruit de l’union d’un super géniteur, la tétraploïde, créée également par Ifremer et d’une diploïde.
Mais la popularité de la triploïde a chuté avec les mortalités massives de naissains apparues en 2008 dans les écloseries.
Au point qu’une association, Ostréiculteur traditionnel, regroupant des producteurs d’huîtres nées en mer a été créée, celle-ci mettant en cause, dès 2010, devant le tribunal administratif de Rennes, la gestion par Ifremer de l’hécatombe sur la plupart des sites ostréicoles français.
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