Dernière mise à jour le mercredi 6 avril 2016
Article paru
sur le site "Le Télégramme" - 05 Mars 2016
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.Le projet « Surtine » a pour objet d’étudier le taux de survie des langoustines pêchées dans le golfe de Gascogne. L’enjeu est d’obtenir une exemption durable de la part de l’Europe dans le cadre du 0 rejet. L’autre axe de travail est l’installation de goulottes de rejet à la mer sur les chalutiers langoustiniers pour que les crustacés indésirés retrouvent au plus vite leur élément.
Quel est le taux de survie des langoustines pêchées dans le golfe de Gascogne ? Tel est l’objectif du projet « Surtine » lancé en janvier par l’Association du grand littoral atlantique (Aglia).
Obtenir une exemption durable
Dans le cadre du 0 rejet -
obligation de débarquer toutes les espèces pêchées d’ici 2019 - la France a obtenu, de la part de l’Europe, une exemption pour haut taux de survie de la langoustine en 2016.
L’enjeu est d’obtenir une exemption durable. « Outre le fait que cela peut poser des problèmes de stockage sur certains bateaux, sur le principe, c’est absurde de ramener des langoustines vivantes pour en faire de la farine », résume Thomas Rimaud, chargé de mission à l’Aglia.
Selon les dernières études menées par l’Ifremer en 2010-2011, ce taux de survie était de 50 %. « La commission européenne veut de nouveaux arguments pour accorder cette exemption », explique Thomas Rimaud.
Nouvelle étude nouveau protocole
Une nouvelle étude a donc été lancée avec le soutien du ministère de l’Écologie, de France Filière Pêche, de l’Ifremer et des trois régions concernées par le stock de langoustines du golfe de Gascogne
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