Dernière mise à jour le jeudi 13 août 2015
Article paru
sur le site "La Croix" - 07 Août 2015
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Son expansion est inexorable. Confinée longtemps au bassin méditerranéen, la chenille processionnaire du pin est entrée dans Paris à la faveur du réchauffement climatique, aidée dans sa progression par l’extension de la plantation de pins pour raisons ornementales.
Or, ses poils très urticants peuvent être dangereux pour l’homme et pour les animaux. « Quand les chenilles sortent du nid en procession, il suffit d’un rien – un courant d’air – pour qu’elles se sentent agressées, détaille Jean-Claude Martin, de l’unité expérimentale Entomologie et forêt méditerranéenne de l’Inra. Elles se mettent alors en position de défense et éjectent de très légères soies urticantes. »
Formées de petits harpons, ces soies minuscules se plantent dans la peau. Il suffit alors de se gratter pour libérer le venin qui provoque de fortes démangeaisons, voire dans certains cas rares, un choc allergique.
Méthodes respectueuses de l’environnement
La progression de la chenille vers le nord, en particulier dans les zones urbaines, complique les mesures de prévention. La pulvérisation d’insecticide – méthode traditionnelle de lutte – n’est pas envisageable en milieu urbain pour des raisons sanitaires. Mais des méthodes alternatives, respectueuses de l’environnement, se sont développées.
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