Dernière mise à jour le mercredi 29 octobre 2014
Article paru
sur le site "Le Marin" - 14 octobre 2014
Visualiser l’article original
Les prises de palourdes se sont effondrées dans la lagune de Thau. « Avant, on pêchait jusqu’à 20 kg par jour, témoigne Thierry Do Carmo, pêcheur depuis 20 ans. L’an dernier, on faisait encore 12 kg/jour. Depuis mai, on ne trouve plus rien : 4 à 5 kg/jour après 5 heures d’apnée. Je n’ose plus regarder mon compte en banque. »
Autour de 80 professionnels sont concernés par cette baisse soudaine des apports. Pollution ? Bactérie ? Sédiments contaminés ? « On sait que ce n’est pas la surpêche », souligne Frédéric Blua, le directeur de la direction de la Mer et du Littoral (DML) de Sète, qui a présidé une réunion d’urgence, à Bouzigues le 7 octobre.
Le conseil général de l’Hérault a débloqué une aide d’urgence : le RSA, attribué de façon dérogatoire, pour six mois, sans la contrepartie formation-reconversion obligatoire. Et le Cepralmar, structure régionale, doit semer des naissains durant l’hiver.