Dernière mise à jour le jeudi 5 septembre 2019
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
04 Septembre 2019
Visualiser l’article original
Une poignée de marins-pêcheurs de la rade de Brest (*) n’en finit plus de pester face à l’augmentation du nombre de phoques sédentaires ou de passage. Ils dénoncent des cas de déprédation de plus en plus nombreux dans leurs filets. De leur côté, les scientifiques relativisent.
Phoques et marins-pêcheurs s’entendent rarement très bien. Gros mangeurs de poissons (jusqu’à 5 % de leur poids par jour), les mammifères marins se nourrissent sur les mêmes lieux de pêche que les petits bateaux côtiers. Normal, ils vont là où se trouve la ressource. Phoques et pêcheurs partagent naturellement le même garde-manger.
Déprédations en augmentation
Mais les tensions montent en flèche lorsque les marins-pêcheurs sont confrontés à des cas de déprédations, leurs prises dévorées dans les filets qu’ils viennent de poser. Daurades royales, bars et rougets croqués jusqu’à la tête… Malgré le haut degré de protection de l’animal, ils sont nombreux à déclarer sur les quais vouloir la peau du phoque. L’augmentation des colonies de phoques gris à Sein et Molène est régulièrement pointée du doigt. Les phoques relâchés après leur passage à la clinique spécialisée d’Océanopolis n’ont pas meilleure presse, même si la plupart des opérations s’effectuent en dehors de la rade de Brest..
Lire l’article complet sur ...