Dernière mise à jour le mercredi 25 décembre 2019
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
24 Décembre 2019
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Les coups de vent répétés ont déposé sur les côtes cornouaillaises des colonies de vélelles et de physalies, depuis quelques jours. Si les premières sont simplement urticantes, les secondes sont dangereuses.
Depuis quelques jours, portées par les vents et les courants, des milliers de physalies et de vélelles s’échouent sur les côtes du Sud-Finistère, constellant la laisse de mer de leurs cadavres bleutés, virant peu à peu au blanc. Des petites bêtes pas vraiment communes, sous nos latitudes, même si les échouages de physalies tendent à se multiplier, depuis quelques années.
Des cousines à flotteur
Physalies et vélelles sont en fait des cousines qui, en dépit de leur apparence de méduses, n’en sont pas. « Ce sont des organismes planctoniques, portés au gré des courants », indiquait ce mardi Sébastien Cadiou, le responsable du Marinarium, à la Station marine de Concarneau, où les échouages sont particulièrement massifs. « Il s’agit de cnidaires, et plus précisément de siphonophores, des colonies de polypes, qui évoluent en général entre les latitudes subtropicales et tempérées », précise le scientifique..
Les deux espèces ont pour point commun d’être surmontées d’un flotteur, qui les maintient à la surface de l’eau, contrairement aux méduses, qui restent sous l’eau. Dans le cas des physalies, ce flotteur s’apparente à une poche d’air (qui lui vaut le surnom de galère portugaise). Les vélelles ont quant à elles l’apparence d’une petite feuille surmontée d’une voile. Les deux mesurent environ 5 cm de long.
Attention danger !
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