Dernière mise à jour le vendredi 29 mars 2019
Article paru sur le site "Le Télégramme :"
28 Mars 2019
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Et si un paquebot était soudain privé de ses moteurs au milieu de l’Arctique ? Après avoir frôlé la catastrophe maritime, la Norvège s’interroge sur la sécurité des croisières dans le Grand Nord.
Grâce à beaucoup de professionnalisme et une bonne dose de chance, les 1 373 personnes à bord du Viking Sky, navire victime d’une avarie dans des eaux déchaînées de la mer de Norvège samedi, s’en sont sorties avec plus de peur que de mal.
L’incident a donné lieu à une opération de sauvetage spectaculaire : un à un, près de 500 passagers ont été hélitreuillés, y compris de nuit.
Le navire, qui menaçait de s’abîmer sur les côtes avec des conséquences humaines et environnementales potentiellement dramatiques, a finalement réussi, au bout de 26 heures, à gagner un port refuge après avoir pu redémarrer trois moteurs. « Ceux-ci s’étaient sans doute éteints faute d’alimentation suffisante en huile à cause du roulis », ont annoncé les autorités maritimes ce mercredi.
« La plupart des personnes à bord du Viking Sky seraient mortes en cas d’échouement à cause de la météo extrême, des mouvements du navire, d’une gîte élevée et d’une évacuation lente », estiment deux professeurs de l’université de Trondheim. « Quelles auraient été les conséquences si cela s’était produit au Finnmark ou près du Svalbard ? », s’interrogent Ingrid Bouwer Utne et Jan Erik Vinnem dans le journal « Dagens Naeringsliv ».
Des régions pauvres en moyens de sauvetage
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